Hypnose

hypnose“Le patient possède tout ce qu’il faut en lui pour s’en sortir”

Milton Erickson, à l’origine de l’ hypnose ericksonienne, estime que nos comportements inconscients ont toujours un but positif. Un comportement, au sens large (émotions, pensées et croyances comprises), même s’il est désormais un symptôme invalidant, a été à un moment donné une réaction positive de « survie ».

Nous apprenons à un moment donné de notre vie à réagir de telle ou telle façon à une situation. Mais ce n’est pas nécessairement la meilleure manière… aujourd’hui. Ces acquis peuvent alors devenir pesants et devenir des symptômes qui nous gênent, nous handicapent.
Il n’est pas toujours nécessaire de rendre conscient ce qui est inconscient. Ce qui compte est le résultat. L’hypnose ericksonienne appartient à ces thérapies brèves qui ne cherchent pas à expliquer pourquoi « on en est arrivé là » (ce qui est le domaine de l’analyse).

L’idée est d’identifier comment s’est mis en place un certain comportement à un certain moment de la vie et de voir, de projeter, ce que l’on veut pour maintenant et après. Donc, ce qui se trouve entre le point de départ et le point d’arrivée, peut rester stocké dans l’inconscient. Il n’est pas utile que tout vienne dans le conscient.
Il n’est pas nécessaire que les mécanismes mentaux soient analysés. Encore une fois, il s’agit d’une thérapie brève, très différente, dans ses méthodes, de la psychanalyse.
Les suggestions ne sont pas directes. L’hypnose éricksonienne est une hypnose permissive : «vous pouvez faire ceci ou cela ou même rien du tout».

Le travail se fait à deux, thérapeute et patient, d’égal à égal. Aucune notion hiérarchique de dominant-dominé ou soignant-soigné. Donc, tout le processus s’effectue en accord avec le patient. L’état de transe est un état co-construit.
Il s’agit d’un protocole individualisé. En fonction des besoins et des attentes de son patient, en fonction aussi de sa sensibilité, de ses réactions, il sera utilisé plus volontiers certains « outils ».
C’est un travail « sur mesure ». Les métaphores, les anecdotes et les contes sont très largement utilisés. Ils parlent directement à l’inconscient et lui offre des exemples de résolution de problèmes qui permettront de retrouver des sensations positives anciennes, à mettre en remplacement à des sensations négatives présentes.
Combien de séances ?  Il faut généralement compter entre cinq et dix séances d’une heure chacune, à raison d’une fois par semaine.
Des « exercices » comme ceux pratiqués en thérapie comportementale et cognitive, peuvent être réalisés entre chaque séance.
Chez l’enfant, le nombre des séances est souvent plus réduit que chez l’adulte. L’enfant a eu moins de temps pour ancrer ses comportements et pour établir des résistances. Et surtout, il n’a pas d’a priori, il prend les protocoles thérapeutiques comme des jeux. 

Le travail se fait à deux, thérapeute et patient, d’égal à égal. Aucune notion hiérarchique de dominant-dominé ou soignant-soigné. Donc, tout le processus s’effectue en accord avec le patient. L’état de transe est un état co-construit.

Il s’agit d’un protocole individualisé. En fonction des besoins et des attentes de son patient, en fonction aussi de sa sensibilité, de ses réactions, il sera utilisé plus volontiers certains « outils ».
C’est un travail « sur mesure ». Les métaphores, les anecdotes et les contes sont très largement utilisés. Ils parlent directement à l’inconscient et lui offre des exemples de résolution de problèmes qui permettront de retrouver des sensations positives anciennes, à mettre en remplacement à des sensations négatives présentes.

Combien de séances ?
 
Il faut généralement compter entre cinq et dix séances d’une heure chacune, à raison d’une fois par semaine.
Des « exercices » comme ceux pratiqués en thérapie comportementale et cognitive, peuvent être réalisés entre chaque séance.

Chez l’enfant, le nombre des séances est souvent plus réduit que chez l’adulte. L’enfant a eu moins de temps pour ancrer ses comportements et pour établir des résistances. Et surtout, il n’a pas d’a priori, il prend les protocoles thérapeutiques comme des jeux.